Togo : L’ANC fragilisée par une nouvelle démission

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L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), parti politique majeur de l’opposition togolaise, traverse une nouvelle zone de turbulences avec une série de départs qui interrogent sur sa stabilité interne. Dernier à quitter le navire, Houndjo M. Raymond, conseiller national influent et élu local du Golfe 3, a officialisé sa démission par une lettre adressée au président national de la formation.

« Je vous informe de ma démission du parti ANC pour des raisons personnelles », aurait écrit le militant de la première heure, selon les informations du média Echos des Communes.

Ce départ n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une dynamique inquiétante pour l’ANC, marquée ces derniers temps par plusieurs démissions notables. Avant Raymond, la maire d’Agoè-Nyivé 5 (Sanguera), Gbodzo Afiwa Enyonam, et Agbeyibor Komlanvi, adjoint au maire du Golfe 7, avaient déjà tourné le dos au parti.

Ces retraits successifs de figures locales, parfois fondatrices, soulignent un malaise latent au sein des instances du parti. Si les motivations avancées sont pour la plupart qualifiées de « personnelles », leur accumulation laisse transparaître des divergences plus profondes, peut-être d’ordre organisationnel ou stratégique.

Alors que le paysage politique togolais se prépare à d’éventuelles recompositions en vue des prochaines échéances électorales, ces secousses internes pourraient affaiblir l’ancrage territorial de l’ANC et compromettre sa capacité de mobilisation.

En l’absence de réaction officielle du parti à ce stade, les observateurs attendent désormais de voir si cette série de défections entraînera une remise en question interne ou marquera un tournant vers une refondation plus large de l’opposition.

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