Togo : L’UNIR riposte face aux contestations sur la nouvelle Constitution

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Au lendemain d’un meeting organisé par l’opposition à Akassimé contre la nouvelle Constitution, le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), a répondu avec fermeté. Le 25 mars 2025, le député Hessou Joseph Passiwè a pris la parole sur Radio Victoire FM pour dénoncer la « mauvaise foi » des contestataires et réaffirmer la légitimité du processus constitutionnel.

Selon lui, les opposants à la réforme contestent sans raison valable, alors que l’adoption de la nouvelle Constitution a suivi un processus inclusif impliquant des membres de tous bords politiques. Il a rappelé que ceux qui s’élèvent aujourd’hui contre cette réforme sont les mêmes qui ont choisi de boycotter les législatives de 2018, et qu’ils doivent en assumer les conséquences.

Le député a également souligné que les élections législatives et régionales de 2024 ont servi de « référendum déguisé » sur cette réforme. Pour l’UNIR, la victoire de ses candidats constitue une validation populaire du nouveau texte. « Le peuple a dit oui », a-t-il insisté, rejetant toute tentative de remise en cause de ce processus.

Face aux critiques, l’UNIR affiche une unité sans faille et accuse l’opposition de diversion à l’approche des municipales. « Plutôt que de se préparer aux échéances électorales, certains préfèrent entretenir une polémique stérile », a-t-il lancé.

Quant à l’avenir des réformes, Passiwè se veut confiant : « Le train du progrès est en marche, et malgré les tentatives de sabotage, il arrivera à bon port. » Une manière pour le parti présidentiel de clore le débat et de tracer la voie vers l’application définitive de la nouvelle Constitution.

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