Le journaliste Akram al-Satarri, revient de l'hôpital Nasser à Khan Younes.
700 Palestiniens ont été exécutés, enfants, médecins, infirmières, femmes, les mains liées dans le dos, avec des organes volés et torturés.
Le journaliste Akram al-Satarri, basé à Gaza, vient de rentrer de l'hôpital Nasser de Khan Younis, où les Palestiniens continuent de déterrer d'autres corps, dont beaucoup portent des preuves de torture ou d'exécution sommaire.
"Après le départ de Tsahal, les Palestiniens continuent de déterrer des corps avec des preuves de tortures, d'exécutions sommaires. Certains ont été enterrés vivants.
Certains corps étaient extrêmement mutilés... certains organes ont été prélevés. Certains ont perdu leur yeux, leur foie et leur rein.
Les trois fosses communes contiennent environ 700 corps".
283 corps ont été découverts rien qu'à l'hôpital Nasser, des patients, avec des cathéters encore attachés, des enfants, avec les mains toujours liées, des médecins et des infirmières, portant toujours leurs blouses, beaucoup d'entre eux ont été touchés à l'arrière de la tête.
Selon une journaliste, les 283 corps de Palestiniens retrouvés dans une fosse commune à l'hôpital Nasser étaient tous des terroristes. "Nous avons attaché les mains des terroristes et je ne sais pas s'ils se sont défendus les mains liées."
Fleur Hassan-Nahoum, adjointe au maire de Jérusalem occupée, affirme, elle, de manière absurde que les Palestiniens abattus par les sionistes, retrouvés dans les fosses communes de l'hôpital Nasser, "se sont défendus les mains liées".
