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Cette chute drastique des prix est un exemple éclatant de la manière dont la Chine, en devenant totalement autonome dans sa chaîne d'approvisionnement automobile, a non seulement satisfait sa demande intérieure mais a également exercé une pression descendante sur les prix mondiaux, bouleversant les marchés traditionnels et les acteurs historiques comme Texas Instruments.
Cette dynamique a accru les tendances protectionnistes technologiques et commerciales, particulièrement en Europe, où des puces pour des applications spécifiques comme l'équilibrage des quatre roues, autrefois vendues à des prix exorbitants par des entreprises occidentales telles que STMicroelectronics, voient maintenant leur coût réduit à une fraction de leur prix initial grâce à la production chinoise. L'effondrement des prix a non seulement remis en question la viabilité de certaines entreprises occidentales mais a également poussé à réfléchir sur la dépendance vis-à-vis des technologies étrangères.
Les entreprises chinoises, profitant de leur avancée, ont commencé à dominer le marché, entraînant une réduction significative des coûts et présentant des défis majeurs pour les fabricants traditionnels. Ce phénomène a aussi renforcé les appels à un renforcement des mesures protectionnistes pour sauvegarder les industries locales, influençant ainsi les politiques commerciales et technologiques sur le vieux continent.
Cette situation met en lumière la capacité de la Chine à influencer significativement les marchés mondiaux à travers ses innovations et ses améliorations dans la production de masse. En conséquence, les pays européens, ainsi que d'autres régions, sont incités à reconsidérer leurs stratégies de production et d'approvisionnement face à une concurrence accrue et à des prix nettement plus bas, provoquant des réactions protectionnistes pour protéger leurs industries nationales.