Coton togolais : Les producteurs sonnent l’alarme contre la NSCT

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Le torchon brûle à nouveau entre les producteurs de coton et la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), filiale du géant singapourien Olam Agri. À travers un mémorandum adressé aux autorités, la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton (FNGPC) tire la sonnette d’alarme et dénonce une gestion qu’elle juge chaotique et nuisible à l’avenir de toute la filière.

Dans ce document, les producteurs réclament des mesures concrètes : une réforme du mode de fixation des prix du coton graine, le respect des taux d’égrenage effectifs, une rémunération équitable pour leurs organisations, et surtout, une transparence totale dans les comptes de la société. Selon eux, l’accumulation de dettes, l’absence de dividendes et les pratiques opaques observées affaiblissent non seulement la confiance, mais aussi la dynamique économique du secteur.

Face à cette situation jugée intenable, la FNGPC a suspendu toute collaboration avec la direction de la NSCT, appelant l’État à intervenir en urgence. L’objectif : sauver la campagne cotonnière à venir et redonner aux acteurs de la filière un cadre de travail stable et juste.

Le coton représente bien plus qu’une culture au Togo : c’est un pilier économique pour des milliers de familles rurales. Une crise prolongée risquerait d’impacter gravement les revenus agricoles, les exportations et la stabilité des zones productrices. En attendant la réponse des autorités, l’avenir du coton togolais semble suspendu à un fil.

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